La golden ratio : un héritage mathématique oublié des ruines antiques
1. La proportion divine dans l’architecture grecque et romaine – des proportions harmonieuses, non des chiffres modernes
2. Le nombre 1,618, symbole universel de beauté et d’harmonie, absent des textes antiques mais résidant dans la nature
3. De l’architrave des temples à la spirale des coquillages, la nature semble « coder » en 1,618 – mais la civilisation antique ne l’a pas formalisé
Dans les temples échelonnés de Délos ou les colonnes majestueuses du Parthénon, les Grecs privilégiaient des rapports simples comme 1:2 ou 1:3, façonnant des espaces guidés par l’équilibre, non par la golden ratio. Ce ratio, souvent attribué à la divinité, n’apparaît pas dans les traités mathématiques antiques – ni dans les vestiges les plus étudiés. Pourtant, il est partout dans la nature : la spirale des nautiles, la disposition des feuilles, la forme des coquillages. Ces formes suivent naturellement 1,618, mais les bâtisseurs de l’Antiquité n’en ont pas saisi la portée formelle.


